Mardi 27 juillet 2010 à 16:10

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365 Gestes pour sauver la planète, c'est le titre d'un pavé qui trône sur mon étagère depuis maintenant plusieurs années. Le concept, un geste par jour, de quoi se mettre à l'écologie en douceur, une fois par jour, même si c'est pas toujours réalisable, le tout accompagné d'une belle photo sur la page voisine !
C'est un concept vu et revu, je sais, mais l'idée est sympa, et en le regardant, j'ai pensé à vous !

Aujourd'hui, c'est le 27 juillet, et je ris en voyant le sujet qui me colle bien à la peau pour le coup !

"Des espèces de poissons menacées"

[Tiens, elle va encore nous faire chier avec son thon rouge...]
La consommation des produits de la pêche a augmenté de 240% depuis 1960. Mais aujourd'hui, 7% des stocks mondiaux de poissons de mer commercialisés sont exploités à leur maximum, 15% sont surexploités, 10% sont épuisés ou repeuplement lent. C'est le cas de la zone de Terre-Neuve, où les stocks de cabillaud (morue) peinent à se reconstituer malgré le moratoire sur la pêche. Il est vrai qu'en une heure, un navire-usine peut remonter autant de morues qu'un bateau typique du XVIe siècle n'en ramenait à terre en une saison. C'est ainsi que des espèces autrefois abondantes sont devenues rares.

Le geste : Surveillez votre consommation de thon rouge, morue, merlu, baudroie, sole, saumon de l'Atlantique, lieu noir, hareng... ils font tous partie des espèces menacées.

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P.S : Donnez moi votre jour de naissance et je dirai quelle action vous correspond !

Jeudi 17 septembre 2009 à 16:54

[Voilà bien du temps que je ne suis pas venue ici, et malheureusement, je ne pense pas revenir avant quelques semaines, faute de temps à consacrer à ce blog. Cependant, je vois qu'il y a toujours des visites, chaque jour, et de temps en temps, je reçois même des mails de personnes me demandant de faire partager leurs projets, créations, etc.
Tout cela me fait plaisir et je remercie tous ceux qui passent ici de donner vie à ce blog.
]
 
Ceci étant dit, je tiens justement à vous parler de ... Bidoche !

Voici un mot qu'on connait tous, mais voici aussi le titre du prochain livre de Fabrice Nicolino.
Fabrice Nicolino, c'est un journaliste, également auteur de plusieurs livres dont un sur les pesticides et un autre sur les biocarburants. Il est inutile que je retranscrive ici la biographie de ce monsieur, il le fait si bien lui même qu'il vous suffit de vous rendre sur les liens mis précédemment.

Revenons en au vif du sujet :

Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde.
Date de parution : 30 septembre.
Maison d'édition : LLL (Les Liens qui Libèrent), nouvellement créée par Henri Trubert, [faites passer le mot à votre libraire...]
Auteur [on sait jamais...] : Fabrice Nicolino.
Introduction :

"Pourquoi j’ai voulu ce livre
 

Je suis né pour ma part dans le sous-prolétariat urbain de la banlieue parisienne. Ce n’est pas un lieu rieur. Ce ne fut pas un temps calme. Il m’arriva plus d’une fois de rêver meilleur destin. Mais qui choisit ? Il reste que, dans les meilleures années de cette époque engloutie à jamais, ma mère préparait le dimanche midi un roast-beef, un rosbif farci à l’ail qui déclenchait chez nous tous, les enfants de cette pauvre nichée, une émeute de papilles.

Un repas peut-il rendre heureux ? Oui. Un morceau de viande peut-il faire croire, le temps d’une tablée familiale, que tout va bien, que tout va mieux ? Oui. J’ai mangé beaucoup de viande. J’ai pris un grand plaisir à mastiquer, à partager avec les miens ce qui était davantage qu’un mets. Je suis mieux placé que d’autres pour comprendre que manger de la viande est un acte social majeur. Un comportement. Une manière de se situer par rapport au passé maudit de l’humanité, et de défier le sort promis par l’avenir.

Je crois savoir ce que manger veut dire. Mais je dois ajouter que, chemin faisant, j’ai changé d’avis et de goût. Modifier ses habitudes est l’une des vraies grandes libertés qui nous sont laissées. Je l’ai fait. Derrière la viande, peu à peu, les morceaux, hauts et bas, se sont reformés, comme dans les dessins animés de mon enfance, qui ignorent tout de la logique triviale de la vie ordinaire.

Derrière une côte de bœuf, j’ai fini par voir un bœuf. Derrière un gigot, un agneau. Derrière un jambon, un cochon. On peut parler d’un choc, immense et lent. L’histoire que je vais vous raconter n’est pas simple, et j’en suis le premier désolé. Elle peut d’autant plus paraître compliquée qu’elle l’est en réalité. Mais ce n’était pas une raison pour faire un livre pesant. Celui-ci ne devrait pas l’être. On y verra beaucoup d’hommes en action, prenant en notre nom des décisions plus ou moins réfléchies. Avec des conséquences majeures que la plupart ignorent.

Cela explique les tours, détours, ruses et contorsions d’une affaire profonde, qui nous concerne tous. Ce livre sur la viande commande du temps, et de la réflexion. Peut-être est-ce une mauvaise idée de le signaler d’entrée, à l’heure d’Internet et du zapping tous azimuts. Mais c’est ainsi. Au moins ne serez-vous pas trompé sur la marchandise. Il reste que cet ouvrage peut aussi se lire pour ce qu’il est : une formidable aventure aux conséquences inouïes. Où rien n’était inévitable. Où tout aurait dû être pesé. Ou tout aurait pu être contrebalancé. Une histoire pleine de bruit et de fureur, emplie jusqu’à déborder de qualités qui sont souvent de pénibles défauts. Laissez-vous porter par cette vague venue des temps les plus anciens, et posez-vous les bonnes questions, qui vous rendront fiers d’être des humains dignes du mot.

Comment des animaux aussi sacrés que le taureau Hap de la plus haute Antiquité sont-ils devenus des morceaux, des choses, des marchandises ? Pourquoi des techniciens inventent-ils chaque jour, en notre nom, de nouvelles méthodes pour « fabriquer » de la « matière » à partir d’êtres vivants et sensibles ? Pourquoi leurs laboratoires sont-il aussi anonymes que secrets ? Pourquoi l’industrie de la bidoche est-elle dotée d’une puissance qui cloue le bec de ses rares critiques ? À la suite de quelle rupture mentale a-t-on accepté la barbarie de l’élevage industriel ? Pour quelle raison folle laisse-t-on la consommation effrénée de ce produit plein d’antibiotiques et d’hormones menacer la santé humaine, détruire les forêts tropicales, aggraver dans des proportions étonnantes la si grave crise climatique en cours ?

Qui est responsable ? Et y a-t-il des coupables ? La réponse n’a rien d’évident, mais elle existe, dans les deux cas. Ce livre vous convie à une plongée dont vous ne sortirez pas indemne. À la condition de le lire pour de vrai, vous ferez ensuite partie d’une tribu en expansion, mais qui demeure on ne peut plus minoritaire. La tribu de ceux qui savent. Et peut-être même rejoindrez-vous celle qui ne veut plus. A-t-on le droit de se révolter ? On en a en tout cas le devoir.

Je mange encore de la viande. De moins en moins, et désormais si peu que j’entrevois le moment où je cesserai peut-être de le faire. Je ne suis pas un exemple. Je suis exactement comme vous. J’espère en tout cas que nous nous ressemblons assez pour que le dialogue commence. Mais avant cela, il fallait vous faire découvrir le tumulte des relations que nous entretenons avec notre sainte bidoche. Si ce livre devait servir à quelque chose, il me plairait qu’il permette à ses lecteurs de se demander ce qu’ils mangent. Et pourquoi. Et comment. "

Note perso : Comme vous le comprenez, je n'ai pas lu ce livre, cependant, je vous en fais part car j'aime bien l'intro, pas extrémiste comme on a l'habitude d'en voir, pas non plus complètement décalée de la réalité, ce qui me donne envie d'aller plus loin également une fois la parution du livre, et de vous le faire partager...

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Lundi 29 décembre 2008 à 21:32

Pour Noël, j'ai eu, entre autre, un bouquin. Jusque là, "Rien d'étonnant" me direz-vous. Vous ne le savez peut-être [pas], mais voilà maintenant un peu plus d'un an que je me passionne de l'ornithologie, et par extension de la photographie animalière...
Le bouquin était donc, je vous laisse deviner... un bouquin de photo d'oiseaux  [le tout dédicassé pour moi parce que mes parents ils sont super balaises !] que j'ai dévoré.

Plumes au vent, de Rémy Basque.
 
D'emblée, si vous vous en foutez de la photo, et qui plus est des oiseaux, tout cela ne vous intéressera pas, mais je tenais tout de même en parler car des bouquins retraçant des années de travail de photographes pro ou amateurs, j'en ai pas mal, sauf que celui là, il est quand même à part...
Si, sait-on jamais, vous voulez vous lancer dans la photographie animalière, ou simplement que vous êtes curieux d'en apprendre un peu plus sur cet art [qui n'en est pas moins sportif !] je vous le conseille...
Déjà d'une, parce que les photos sont franchement magnifiques ! Se ne sont pas juste des oiseaux, c'est une harmonie de couleurs, de formes et de techniques à chaque pages. Ensuite, parce que se ne sont pas que des photos, se sont aussi des commentaires, des conseils, des anecdotes, des histoires sur l'animal, et au final, sur la Vie, aussi bien celle de l'Animal que celle de l'Humain. A travers ce livre et ce qu'il nous raconte, on prend vraiment conscience que tout est lié, que nous sommes liés à et par la nature, et sans nous écrouler d'informations par rapport aux conséquences de nos actes sur la planète, il fait simplement le bilan des relations Hommes-oiseaux, directement et indirectement.

Bref, ce livre, mêlant humour et "coups de gueule" est une belle leçon de morale et de prise de conscience. Le plus beau dans tout ça, c'est qu'on lui en veut même pas, de cette petit claque, tout simplement car il nous l'amène "en beauté", et ensuite car il a tout simplement raison, et qu'au fond, on le sait tous... du moins j'espère.
 
"Alors ouvrez les yeux, profitez de l'hirondelle qui niche dans la grange, du coucou qui revient en avril et du gardon qui frétille au bout de votre ligne, gavez-vous du chant des grenouilles, du vol chaloupé des papillons, du petit hérisson qui traverse votre jardin...  Savourez de prendre votre voiture pour aller juste chercher le pain, de l'innocence d'un voyage en avion juste pour une petite semaine de vacances, appréciez de pouvoir faire de nombreux enfants... Savourez, savourez cela ne durera pas !"

[J'avoue, j'vous ai pas sorti l'extrait le plus fun... mais c'est un de mes préférés !]
 
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Mardi 29 janvier 2008 à 22:13

Parlons un peu de gens maintenant, et commençons par Yannick Monget, pourquoi pas! Auteur de Demain, la Terre, [un bouquin que j'ai chez moi] entre autre. Cet ouvrage, qui est aussi bourré de "jolies" illustrations concernant nos options futuristes, nous montre concrètement l'impact que nous avons sur la planète, aussi bien à l'heure actuelle, mais aussi sur le long terme, notamment en se basant sur les données du GIEC.
Les différents scénarios abordés sont donc :
- La destabilisation du climat [qui, vous l'aurez sans doute remarqué si vous mettez le nez dehors, est déjà d'actualité]
- La montée des eaux [avec 1 milliard de personnes habitant dans les zones menacées par la montée des eaux, l'est en effet p'tetre temps de s'en préoccuper, pensez pas?]
- Une nouvelle ère glacière [de tous les scénarios négatifs, j'avoue que c'est celui qui me conviendrait le mieux]
- La sixième exctinction [bah là, on serait tous morts...]
- La terre de feu [vivre sur Vénus bis, c'est pas trop mon délire...!]
- La révolution humaine [cf photo ci-dessous] [tiens, si on s'réveillait?!]

Car, nous le savons tous [enfin j'espère pour vous], aujourd'hui, nous ne pouvons plus faire machines arrières, le réchauffement climatique aura bel et bien lieu, nous ne pouvons que limiter les dégâts. Cette marge de manoeuvre que nous pouvons nous offrir déterminera donc l'avenir de la terre, et par conséquent, celui de l'humanité! [et naaan, vous pouvez vraiment pu rester les bras croisés!]

Si vous êtes feignants, cet ouvrage est à 3/4 d'illustrations comme les photos jointes [prises avec mon téléphone lors de l'exposition pollutech pour celle d'en haut, m'en 'scuser!], avec des citations sympas. Ma préférée :

"Quand le dernier arbre sera abattu,
La dernière rivière empoisonnée,
Le dernier poisson pêché,
Alors vous découvrirez
Que l'argent ne se mange pas."
Proverbe cree (indiens du canada)

Cordialement, Mickynago

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