Mardi 7 décembre 2010 à 15:13

J'ai l'intention de vous faire des petits articles spécial SeaS dans les prochains jours [ou en tout cas quand j'aurai du temps], certains en plusieurs parties, on verra...

On va déjà commencé par faire le point sur Taïji. Je vais essayer de faire synthétique, le but n'étant pas de faire une répétition de The Cove, mais plutôt de vous inciter à voir ce film, dur, certes, mais vraiment nécessaire !
Taïji, quand on y va [j'y suis jamais allée, mais des images que j'en ai vu], c'est la ville qui semble aimer les dauphins. Là-bas, les cétacés sont mis en avant par des fontaines, des statuettes, des aquariums ou encore des pavés dans les rues.
Mais Taïji, chaque année, est synonyme de massacre pour les dauphins qui ont le malheur de passer près de leurs côtes. Les dauphins sont en effet rapatriés par groupes dans une baie, où ils sont triés : les plus beaux spécimens sont emmenés et achetés par des représentants des parcs aquatiques du monde entier pour vous faire plaisir en jouant à la ba-balle et en claquant de la nageoire, les autres sont... exterminés dans un bain de sang monstrueux.
Pour le reste, je vous laisse regarder le film. J'espère que cela pose en vous certaines interrogations [est-ce leur tradition ? ces dauphins sont-ils en dangers ? de toute façon, ils n'ont pas d'argent, c'est leur seul moyen de gagner leur vie ? Que pouvons-nous faire ?], et vous trouverez probablement vos réponses dans le film qui a été fait dessus. Je vous mets juste une petite vidéo...



Voilà, une fois que vous aurez regardé tout ça et que, je l'espère, vous aurez envie d'agir, je vous invite à prendre encore quelques minutes pour visiter ces liens :

- Pétition demandant un reportage télévisé sur le massacre des dauphins.

- Vous pouvez également envoyer des e-mails aux représentants japonais [exemple : PLEASE STOP THE DOLPHIN AND SMALL WHALE HUNTS AT TAIJI NOW ! OR MY FAMILY, MY FRIENDS AND I WILL CONTINUE TO BOYCOTT JAPAN  ! ; ou autre, comme vous le voulez, mais en anglais - ou japonais...]
     * Le premier ministre japonais.
     * Le ministère de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche.
     * Le ministère de l'environnement.
     * Le gouvernement à Tokyo.
Si vous souhaitez un texte plus volumineux, voici un exemple de mail que m'a gentillement envoyé une personne militante pour l'arrêt du massacre à Taïji :
"Dear Sir

I am alarmed to find out that more than 20,000 small whales, dolphins and porpoises are brutally killed each year off the coast of Japan. I am asking you to act on behalf of these unfortunate animals.

Dolphin drive hunts
One method of hunting is the drive hunt, in which large groups of small whales and dolphins are rounded up using boats and driven towards the shore where they are trapped in a bay or cove using nets and then killed in the shallows. The hunt can take place over a number of days, with the animals trapped and frightened. The slaughter process itself is crude and brutal. In addition, Japanese consumers are being sold dolphin meat containing dangerously high levels of mercury.

Fuelled by the aquarium industry
A number of the trapped animals are kept alive and selected by dolphinaria that pay large sums of money for animals to display in their facilities. This is the financial backbone of the drive hunts and is increasingly becoming the motivating factor behind their continuation. The dolphins taken alive are handled crudely, many dying of stress during the process or facing shortened, impoverished lives in captivity or shipment abroad to international dolphinaria.

Zoo, aquarium and marine animal trainer association members continue to procure dolphins from the drive hunts or work within facilities that source from these hunts, in spite of recommendations from WAZA and other associations against such procurement.

Please expel those members that continue to associate with the drive hunts, whether directly through the acquisition of dolphins or through the involvement of trainers and other staff. Zoos and aquaria worldwide claim to work towards the conservation and protection of dolphins. The continuing association with the dolphin drive hunts in Japan is not only a direct violation of association welfare and ethics policies, but also the public trust.

Sincere regards,
"

- Et pour finir, si vous aimez la lecture, voici une discussion qui a eu lieu sur facebook il y a quelques jours entre un représentant  e des sympathisants de MARINELAND [France] et des défenseurs des droits des animaux. Cette discussion explique simplement chaque point de vue, et vous permettra peut-être de vous faire votre propre opinion sur la question.

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Mardi 30 novembre 2010 à 16:32

http://terre-a-terre.cowblog.fr/images/445pxBartgeierGypaetusbarbatuscloseup1RichardBartz.jpgPersonne sur cowblog n'est sans savoir qu'il y a eu beaucoup de bug, l'article que j'avais commencé hier, je vous le poste donc aujourd'hui, et je verrai si je vous en fais un deuxième histoire de respecter mon "un par jour"'...

Aujourd'hui sera sous le signe du gypaète barbu.
Le gypaète barbu [de son nom latin Gypaetus barbatus, ça ne s'invente pas...], est une des quatre grandes espèces de vautours vivant en Europe et la seule du genre Gypaetus. Malheureusement, c'est également une des espèces les plus menacées d'Europe et est ainsi protégée, puisqu'elle se reproduit très lentement [pas avant sa huitième année, et avec seulement un petit à l'envol tous les trois ans environ]
On peut voir [si on a beaucoup beaucoup de "chance"], des gypaètes barbus dans les Pyrénées, en Corse, et aussi dans les Alpes ainsi que le Mercantour.

Le gypaète barbu est surnommé le casseur d'os ; et pour cause, c'est là son régime alimentaire !

M'enfin, vous le devinez bien, je ne viens pas vous parler de cet animal juste comme ça... Je vous en parle car hier est tombé un article dans "La buvette des alpages" concernant la découverte d'un corps de gypaète.

La carcasse de l'animal a en fait été retrouvée à l’aplomb de la ligne haute tension Sixt-Emosson, la mort serait donc vraisemblablement due à une collision avec la ligne. Il faut cependant savoir que c'est le cinquième cas de collision qu'on reconnait en ce qui concerne les gypaètes barbus, qui est une des principales causes de mortalité chez cet oiseau, en plus de l'empoisonnement ou du braconnage. Et cela ne concerne pas seulement ces oiseaux, mais également la plupart des oiseaux migrateurs [les cigognes notamment par exemple].

Plusieurs techniques existent pour signaler la présence de ces lignes auprès des oiseaux et ainsi les en écarter, mais certains endroits, tels que celui-ci, restent difficile d'accès.
La LPO travaille néanmoins avec les entreprises locales depuis plusieurs années pour mettre des plans de protection des oiseaux sur les lignes électriques de diverses zones.

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  Bon, j'ai la flemme de faire un article plus consistant...

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Jeudi 25 novembre 2010 à 13:08

Voilà bien longtemps que je n'ai pas posté d'article ici...

Comme vous le savez si vous suivez un temps soit peu l'activité de ce blog, je suis partie poursuivre mes études à Toulouse en Master (1) écologie. Ca se passe bien, les cours sont géniaux, j'apprends plein de trucs très intéressants et je kiffe ce que je fais.
Il y aurait ainsi des millions d'articles à faire ici, mais j'avoue que je manque un peu de temps...


Allez, on rectifie un peu le tire avec une actualité qui ne vous à peut-être pas échappée ! Non je ne parle pas du violeur de chèvres de Deux-Sèvres ou du papi qui donne de la weed à bouffer à ses canards, je parle bien évidemment du barrage de castors le plus grand découvert jusqu'à maintenant.
Comment ça vous vous attendiez à plus croustillant ?
Et bien moi je trouve ça fascinant [même si sur la photo on voit que dalle...]

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C'est dans une région reculée du Nord du Canada, au fin fond du Parc National Wood Buffalo, que ce barrage, long de 850 m, a été découvert. On estime ainsi que les castors qui ont commencé cet ouvrage oeuvraient déjà en 1970. C'est ainsi plusieurs générations de castors qui ont permis la construction d'une telle digue. La zone étant marécageuse, il est impossible de s'y rendre à pied et on ne peut que se contenter de la survoler. Cependant, les responsables du parc affirment que deux autres digues sont en construction de part et d'autre du barrage actuellement en place, et que, d'ici une dizaine d'année, la structure globale pourrait mesurer 950 m [oui, le "fais pattes", ça met du temps !].

Avant cette découverte, le plus grand barrage de castor faisait 652 m. Il se situe dans le Montana [Etats-Unis].

Les castors construisent des barrages afin de protéger ses habitations des crues, des tanières creusées dans les berges dont les entrées se retrouvent sous l'eau ou des "cabanes" constituées de branches qui résident au milieu de l'eau.
Même si l'activité des castors peut défavoriser certaines espèces en aval du cours d'eau, elle permet le maintien d'un grande nombre de poissons, crustacés, insectes etc. dans le bassin de rétention du barrage, créant un écosystème à part entière. Ca n'est d'ailleurs pas pour rien que le castor est l'espèce même par excellence qu'on utilise pour illustrer le terme d'ingénieur des écosystèmes.
 
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Samedi 14 août 2010 à 12:25




Oui, moi aussi, je viens d'apprendre que les harengs pétaient. Mais il y a un bruit qui n'est pas évoqué dans cette vidéo. Un bruit qui provient d'un drôle d'animal qui n'a pourtant pas sa place dans les fonds marins : nous.
En effet, les activités humaines, sonnars militaires, prospection pétrolières etc. perturbent énormément les animaux marins, et plus particulièrement les baleines et dauphins.
Ainsi, on a découvert que les baleines bleues étaient obligées de se répéter pour se faire entendre de leurs congénères, dans l'estuaire du Saint-Laurent.
Une des causes principales aujourd'hui sont les compagnies pétrolières qui provoquent des explosions et émettent des sons très violents pour prospecter les fonds marins...

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Mercredi 28 juillet 2010 à 15:50

Il n'y a pas que des mauvaises nouvelles dans la catégorie des espèces au bord de l'extinction. C'est le cas du Loris grêle des Plaines d'Horton, un petit primate mangeur d'insectes, aux moeurs noctures, dont la particularité est la sécrétion de toxines [un des rares mammifères et le seul primate à en être capable !].
Seulement voilà, des loris grêles, ça faisait belle lurette qu'on en avait pas vu ! A tel point que la société zoologique de Londres avait lancé un programme de recherche et d'identification des espèces les plus rares et les plus menacées sur la planète, nommé EDGE [Évolutionnairement distinctes et internationalement menacées].
Le Loris grêle fait ainsi partie d'une liste de 100 espèces menacées et possédant des caractéristiques distinctes.

Mais voilà, alors qu'il n'avait été vu que 4 fois depuis 1937, et qu'on n'en trouvait plus aucune trace depuis 2002, le Loris grêle semble avoir refait surface en étant photographié par un des chercheurs de la dite société zoologique de Londres.

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C'est donc un mâle, d'une vingtaine de centimètre, qui a été photographié fin 2009 dans les forêts des montagnes du centre du Sri Lanka.

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