Dans la suite des épisodes "Et si on repeignait la Louisiane en marron beurk", où en sommes-nous ?
Comme vous l'avez sans doute entendu/lu/vu [turlututu], le point de non retour a été franchi. Les bayous flottent dans le pétrole brut et les conséquences écologiques seront catastrophiques.
Mais il y a également de l'avancée du côté de l'implication de BP dans cette marée noire, en effet, l'enquête a révélé que trois alertes ont été émises avant l'explosion, sans que BP n'agisse.
Une première alerte a eu lieu 51 min avant l'explosion : la quantité de liquide s'échappant du forage était trop importante comparée à ce qui été pompé dans le puits.
Dix minutes plus tard, le puits était fermé pour effectuer un test, mais le liquide a continué à s'écouler et la pression a soudainement augmenté.
18 min avant l'explosion, la pression a à nouveau augmenté et la pompe a été fermé. C'était cependant trop tard...
Rappelons que quelques heures avant l'explosion, des tests avaient été menés. Une anomalie avait alors déjà été détecté. La pression était trop importante, mais surtout, l'équipement censé empêcher une explosion était défaillant, ce qui n'a pas empêché BP de pomper le pétrole malgré les risques.
Du coup, maintenant que le mal est fait, où en est-on du côté de la lutte contrela connerie de BP la fuite de pétrole. Mardi, le groupe pétrolier a déclaré qu'il tenterait à nouveau de boucher la fuite en injectant du ciment, même si les chances de réussir sont très minces ! Pour parvenir au mieux à un résultat positif, BP va également injecter des liquides [??] dans les puits afin d'en réduire la pression... bon, ça, je ne comprends pas...
Et si ça, ça ne marche pas, l'entreprise testera une nouvelle tentative d'un nouveau procédé pas encore communiqué, et du coup, pas avant la fin du mois !
A côté de ça, ou plutôt, au dessus, les bateaux rejettent des dispersants pour séparer les molécules de pétrole pendant que d'autres emprisonnent les nappes de pétroles pour les transvaser dans un tanker.
La couleur de l'eau se mêle donc désormais entre son bleu originel, le marron du brut et l'oranger rougeâtre des produits chimiques...
Et pendant ce temps là, c'est 22% des eaux du Golf du Mexique qui sont interdites à la pêche. La troisième barrière de corail au monde est également menacée... enfin, pouvons-nous vraiment parler de menaces maintenant...
Les populations locales, et je ne parle pas seulement des pêcheurs, mais également des indiens du bayou, la tribu Houma constituée de 17 000 personnes, poussée initialement dans cette région inhospitalière à l'Homme, verront leurs ressources alimentaires disparaitre tout bonnement.
Dans un premier temps, le plancton va être le premier touché par cette catastrophe. Etant donné qu'il est le premier maillon d'un réseau trophique remontant jusqu'à l'Homme, c'est toute la biodiversité locale qui va être touchée par la catastrophe.
Le plus ironique, c'est que BP a embauché les pêcheurs désireux pour nettoyer les plages. Le contrat signé, ceux-ci doivent désormais attendre un nouvel appel de la compagnie pour commencer leur travail qui... n'arrive pas.
Certains parlent de dizaines d'années avant que la situation se rétablisse, personnellement, je pencherai plus pour au moins 50 ans...
La nappe ayant été prise dans le Loop Current [c'est le courant marin qui est à l'origine du Gulf Stream], celle-ci s'en va désormais vers les côtes de la Floride. Il sera alors très difficile de suivre la nappe, celle-ci se diluera dans le courant et s'éparpillera un peu partout, entrainant une pollution généralisée mais également plus diluée et donc, moins facile à enrayer [on estime que si des boulettes atteignent les côtes européennes, elles seront tellement infimes qu'indétectables à l'oeil nu].
Tout cela ne stoppera pas le lobby pétrolier. La région, et plus précisément le port Fouchon, est le témoin d'un transfert de 18% des besoins en pétrole des EU.
Pour finir là-dessus, comme si toute cette pollution ne suffisait pas, en analysant les boulettes trouvées sur les côtes, on s'est rendu compte qu'elles ne provenaient pas toutes de la marée noire. En effet, des bateaux peu scrupuleux profitent de cette catastrophe pour dégazer illégalement leurs bateaux.
Mais il y a également de l'avancée du côté de l'implication de BP dans cette marée noire, en effet, l'enquête a révélé que trois alertes ont été émises avant l'explosion, sans que BP n'agisse.
Une première alerte a eu lieu 51 min avant l'explosion : la quantité de liquide s'échappant du forage était trop importante comparée à ce qui été pompé dans le puits.
Dix minutes plus tard, le puits était fermé pour effectuer un test, mais le liquide a continué à s'écouler et la pression a soudainement augmenté.
18 min avant l'explosion, la pression a à nouveau augmenté et la pompe a été fermé. C'était cependant trop tard...
Rappelons que quelques heures avant l'explosion, des tests avaient été menés. Une anomalie avait alors déjà été détecté. La pression était trop importante, mais surtout, l'équipement censé empêcher une explosion était défaillant, ce qui n'a pas empêché BP de pomper le pétrole malgré les risques.
Du coup, maintenant que le mal est fait, où en est-on du côté de la lutte contre
Et si ça, ça ne marche pas, l'entreprise testera une nouvelle tentative d'un nouveau procédé pas encore communiqué, et du coup, pas avant la fin du mois !
A côté de ça, ou plutôt, au dessus, les bateaux rejettent des dispersants pour séparer les molécules de pétrole pendant que d'autres emprisonnent les nappes de pétroles pour les transvaser dans un tanker.
La couleur de l'eau se mêle donc désormais entre son bleu originel, le marron du brut et l'oranger rougeâtre des produits chimiques...
Et pendant ce temps là, c'est 22% des eaux du Golf du Mexique qui sont interdites à la pêche. La troisième barrière de corail au monde est également menacée... enfin, pouvons-nous vraiment parler de menaces maintenant...
Les populations locales, et je ne parle pas seulement des pêcheurs, mais également des indiens du bayou, la tribu Houma constituée de 17 000 personnes, poussée initialement dans cette région inhospitalière à l'Homme, verront leurs ressources alimentaires disparaitre tout bonnement.
Dans un premier temps, le plancton va être le premier touché par cette catastrophe. Etant donné qu'il est le premier maillon d'un réseau trophique remontant jusqu'à l'Homme, c'est toute la biodiversité locale qui va être touchée par la catastrophe.
Le plus ironique, c'est que BP a embauché les pêcheurs désireux pour nettoyer les plages. Le contrat signé, ceux-ci doivent désormais attendre un nouvel appel de la compagnie pour commencer leur travail qui... n'arrive pas.
Certains parlent de dizaines d'années avant que la situation se rétablisse, personnellement, je pencherai plus pour au moins 50 ans...
La nappe ayant été prise dans le Loop Current [c'est le courant marin qui est à l'origine du Gulf Stream], celle-ci s'en va désormais vers les côtes de la Floride. Il sera alors très difficile de suivre la nappe, celle-ci se diluera dans le courant et s'éparpillera un peu partout, entrainant une pollution généralisée mais également plus diluée et donc, moins facile à enrayer [on estime que si des boulettes atteignent les côtes européennes, elles seront tellement infimes qu'indétectables à l'oeil nu].
Tout cela ne stoppera pas le lobby pétrolier. La région, et plus précisément le port Fouchon, est le témoin d'un transfert de 18% des besoins en pétrole des EU.
Pour finir là-dessus, comme si toute cette pollution ne suffisait pas, en analysant les boulettes trouvées sur les côtes, on s'est rendu compte qu'elles ne provenaient pas toutes de la marée noire. En effet, des bateaux peu scrupuleux profitent de cette catastrophe pour dégazer illégalement leurs bateaux.
Dans la suite des épisodes, je vous parlerai des mesures qu'Obama entend prendre
suite à cette catastrophe écologique...
Sur ce...
suite à cette catastrophe écologique...
Sur ce...