terre-a-terre

Oui, en ce moment, l'activité ne bat pas son plein ici !

Et pour cause, lundi, même pas rentrée de mes vacances, j'ai appris que j'étais acceptée à l'Université Paul Sabatier de Toulouse pour y faire un M1 écologie [puis un M2 Gestion de la biodiversité probablement..!]
Mais le pire, c'est que ma rentrée est mardi...
Comme vous l'avez peut-être compris, j'habite pourtant en région parisienne...

Donc, j'ai mon appart' à déménager, un autre appart' à trouver, bref, c'est la folie et je n'ai pas vraiment le temps de penser à ce blog, même si je n'oublie rien ni personne...
Alors le temps que je m'installe et qu'une connexion revienne, ne comptez pas sur moi pour des articles, ou du moins des articles consistants, avant un p'tit bout de temps..!

Après avoir reçu un lien sur facebook, je viens de passer 30 min sur un site pour le moins atroce. Non, laissons de côté Rotten ou autres sites à scandales, là, je vais vous parler de celui d'une "artiste", Katinka Simons, alias Tinkebell, qui, pour dénoncer l'utilisation des animaux de compagnie par l'homme comme de simples objets de consommation, fait des oeuvres d'art avec des cadavres de chiens, chats, lapins ou encore poulains.

Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle les tue tous elle-même. Il est seulement évoquée par exemple qu'elle a tué sa propre chatte car celle-ci était dépressive, de manière à pouvoir l'emmener partout avec elle, sous forme de ... sac à main ! [cf photo ci-contre]

Ainsi, elle empaille et customise des cadavres pour en faire des marionnettes, des "objets d'art", des jouets pour enfants...

Elle se balade avec un chien mort dans la rue nommée "Sarah", et lorsqu'on lui demande ce qu'elle fait avec ce chien, elle répond simplement "Her name is Sarah".

Elle a également mis 100 hamsters dans des boules de marches individuelles, pour une exposition. Une histoire de liberté à prouver aux visiteurs... [pour moi c'est plus une torture pour ces pauv' bêtes qui restent ainsi des heures dans des boules, sans manger, ni boire, ...]

Lors d'un salon/expo, elle a également mis en vente des poussins mâles qui étaient consacrés à être engraissés puis tués, pour dénoncer la société de consommation et la cruauté dont les hommes font preuve pour se nourrir.

En dessous, se sont des cadavres réversibles chien/chat.

Une autre de ces actions consiste à prendre des photos issues de sites pornographiques où les jeunes filles ont à peine 18 ans et d'y ajouter des fleurs brodées, afin de dénoncer le fait que son gouvernement ne fait rien pour arrêter ses sites à caractère pédophile, alors que l'opinion publique s'offusque lorsqu'une organisation se monte pour demander la baisse de la maturité sexuelle à 12 ans au lieu de 18.
Bon, là, non, je vous laisserai allé voir sur son site si vous voulez les images !

Son site est en anglais, je vous ai donc fais un résumé de toutes ces actions [oui, j'ai également lu et essayé de traduire à peu près tout..!], c'est pour ça que j'évoque le dernier paragraphe.


Du reste, je trouve cette personne absolument contradictoire. Outre la cruauté dont elle fait preuve, et le fait qu'elle est probablement complètement tarée et qu'il faudrait assurément l'enfermer dans un asile, ses actions ne tiennent pas la route.
Reprenons donc l'exemple des poussins mâles. Elle les vend à qui veut, les photos montrent beaucoup d'enfant.
Finalement, c'est tout juste ce que font les animaleries !
Parce que ces poussins, ils vont devenir quoi ?
Les parents vont se sentir obligés d'en acheter à leurs gosses entrain de pleurer parce qu'une folle leur aura dit que le poulet rôti qu'ils mangent vient de là. Et après ? Ils en font quoi ?
Une fois que le gamin s'est lassé de son poussin, que le poussin est devenu un coq qui hurle à longueur de journée [et je sais de quoi je parle, mon voisin en a un...], et pour peu qu'ils aient pris plusieurs poussins, ils se retrouvent avec plusieurs coqs qui se battent pour montrer sans cesse qui est le plus fort...

On ne parlera pas non plus du fait qu'elle a fait de son chat un sac à main pour l'emmener partout avec elle, après avoir dis que les animaux domestiques étaient considérés comme des objets...

 

Vous voulez en voir plus..?
Bienvenue dans le monde merveilleux de TinKeBelL...

La Forêt d'Emeraude est un film sorti en 1985, réalisé par John Boorman, que je n'ai vu qu'hier soir. Pourtant, je crois bien que c'est un film à voir, quand on s'intéresse à la nature, à l'environnement, à l'Homme...



Le synopsis (Wikipédia), le voici :
Tommy, 7 ans, est le fils de Bill Markham, ingénieur américain venu construire un barrage hydraulique en bordure de la forêt amazonienne. Il est enlevé par une tribu d'indiens : les Invisibles. Pendant dix ans, son père le recherche en vain, tandis que Tommy est élevé par la tribu selon la culture des Invisibles. Quand il reçoit l'initiation qui fait de lui un homme, il part seul dans la forêt afin d'y chercher des émeraudes. Au cours de sa quête, il retrouve son père Bill, qui a été blessé par les Féroces, ennemis jurés des Invisibles. Il l'emmène dans son camp où le sorcier Wanadi le soigne. Une fois guéri, Bill veut rejoindre le site du barage en emmenant Tommy avec lui, mais celui-ci refuse et le laisse seul. En retournant au camp, Tommy s'aperçoit que les Féroces ont capturé les femmes de son peuple pour les échanger avec les Blancs contre des armes à feu. Avec le reste des hommes de la tribu, il tente de libérer les femmes, mais ils se font presque tous tuer par les armes à feu des Féroces. Les survivants demandent au père de Tommy de leur venir en aide. Celui-ci organise alors un raid contre les trafiquants qui prostituent les femmes des Invisibles. Après que Tommy a retrouvé sa femme Kachiri, son père admet que la construction du barage est la source de beaucoup de conflits entre les tribus, et le fait sauter. Tommy partira-t-il avec son père ou restera-t-il avec sa femme et son peuple adoptif ?

Je n'ai pas trouvé la bande annonce en français, ni même sous-titré, sur youtube, donc voici le lien direct vers allociné : *

Ce film n'est pas à voir pour ses effets spéciaux, la qualité d'image ou que sais-je qu'on recherche aujourd'hui en regardant des images sans histoire.
Ce film témoigne de sujets encore brûlants d'actualité aujourd'hui : la déforestation de la forêt amazonienne, le lobbie industriel, la non considération des peuples indigènes par les blancs, le choc des civilisations, le trafic d'êtres humains et l'esclavage, mais aussi et surtout, les beautés que nous réserve la planète et que nous ne savons plus voir, la spiritualité que la nature inspire, l'essence même de l'Homme, que les civilisations actuelles ont trop largement mis de côté...

En 1985, le message de la fin, c'était ceci :

On ne peut qu'imaginer l'état dans lequel est cette forêt aujourd'hui...
 

... oui, une espèce en moins sur la planète, le grèbe roussâtre est désormais classé espèce éteinte. Alors regardez la bien, cette photo qui n'en est même pas une, regardez la bien, car il n'y en aura plus jamais d'autres...

Le grèbe roussâtre était un animal endémique de Madagascar, qui avait élu domicile sur le lac Alaotra, mais depuis 1985, plus aucun spécimen n'était observable. Il n'avait été découvert qu'en 1932, et une vingtaine de couples subsistaient seulement.

Le dernier oiseau disparu a été classé en 2008, c'était un pigeon originaire du Pacifique, le nicobar ponctué. Désormais, ce magnifique petit grèbe aura suivi le chemin tracé par ses prédécesseurs, dont le dronte, le pigeon migrateur, le baiji, etc.

Mais alors que cet animal était classé en voie d'extinction presque juste après sa découverte, qu'est-ce qui a pu conduire ses populations à perte ? Tout simplement la deuxième cause d'extinction des espèces, après la destruction des habitats : la pollution biologique.
En effet, un poisson carnivore a été introduit dans le lac Alaotra, le poisson à tête de serpent, prédateur ultime. Ce poisson gobait tout simplement les poussins, qui étaient des proies très faciles et entrait en compétition avec les grèbes adultes en mangeant les autres petits poissons. Je vais faire un article spécial sur cette famille de poissons car ils sont justes oufissimes de dangerosité !

Mais revenons à notre petit et mignon grèbe disparu... De plus, la pèche pratiquée sur le lac et les filets dérivant n'ont rien arrangé, puisque l'oiseau y restait emprisonnait et mourrait alors noyé.
L'état de l'eau du lac s'est également dégradée, la qualité a été fortement atteinte par l'utilisation de pesticides dans les terres environnantes.
Pour finir, une dernière cause aura conduit à la perte de l'espèce : l'hybridation.
La raréfaction des milieux disponibles entraine les espèces à se concentrer sur des milieux identiques, voire même des niches écologiques identiques. C'est ainsi que la population de grèbes castagneux a augmenté, et que ces deux espèces proches [voir photo ci-contre], se sont reproduites pour donner des individus hybrides et donc incapables de se reproduire à leur tour.

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée...

Dans la suite des choses que j'ai fais durant mes vacances, je tiens à vous présenter la bambouseraie de Prafrance, à Anduze [toujours dans les Cévennes, oui, la Bretagne reviendra plus tard...].

Cet espace consacré aux végétaux et à la spiritualité qu'ils inspirent existe depuis 1856, grâce à Eugène Mazel. Ce passionné d'horticulteur plantait des espèces exotiques sur les lieux qu'on traverse encore aujourd'hui, à l'époque, grâce à un héritage, qu'il consacra uniquement à la botanique et à la science. Son but était alors d'identifier les espèces capables de s'acclimater dans la région.
Aujourd'hui, de tels agissements sont fortement déconseillés, voire proscris, du fait des exemples de pollution biologique, concurrence, etc. qu'on a pu observer avec de nombreux animaux et végétaux introduits dans des milieux où ils ne connaissent aucune limite.


Ainsi, au fur et à mesure des promenades, on pourrait se croire tant au Laos qu'au Japon.

J'ai été cependant surprise de voir si peu d'animaux sauvages dans un milieu aussi fleuri, pour cause, je n'ai vu qu'un bourdon, un serpent et quelques papillons, mais vraiment pas beaucoup... Alors je soupçonne les gérants du parc de ne pas avoir une gestion très biologique de celui-ci, m'enfin je vais me taire au risque d'être médisante.

La bambouseraie, y'a quand même pas à dire, c'est un endroit magnifique, à visiter hors vacances ou le samedi, ce que j'ai fais, car c'est là où il y a le moins de monde. J'y suis restée près de 3h, seule avec mon appareil photo, à parcourir les allées du parc.
Et je ne pense pas que c'est quelque chose à visiter en groupe. Seul, c'est bien. En couple aussi.
Au-delà, je pense que ça perd de son charme, car c'est un lieu qui appelle à la réflexion et à la spiritualité, au repos de l'esprit et à l'éveil des sens. C'est l'endroit idéal pour les fortes chaleurs d'été que la région connait, se poser à l'ombre des bambous, bouquiner pendant tout l'aprem. Après tout, le parc ne ferme qu'à 19h !
C'est également le bon endroit pour réfléchir sur soi-même, sur notre position dans l'espace, dans la vie...

Bref, je crois que pour vraiment apprécier ce lieu, il faut voir plus qu'un enchainement de couleurs et de parfums, il faut savoir le voir autrement qu'avec ses yeux, et le laisser pénétrer dans l'âme...