Et si les excréments des cachalots pouvaient contrer un peu le réchauffement climatique ?
Si si..! Tout ça selon une étude du biologiste australien Trish Lavery.
Chaque années, les 12 000 cachalots de l'océan Austral élimineraient ainsi l'équivalent d'un dégagement en CO2 de 40 000 voitures [soit 200 000 tonnes de CO2], en prenant en compte le respiration de 200 000 t de CO2 rejeté [vous m'avez suivi, le cachalot élimine 400 000 tonnes, mais comme il respire et rejète 200 000 t de CO2, le bilan est positif de 200 000 t !]. En effet, chaque animal rejèterai, par an, 50 tonnes de fer en mer, à cause de la digestion. Or, le fer a pour propriété de stimuler la production de phytoplancton. Et le phytoplancton, on le sait tous, est fort pour son processus de photosynthèse.
En effet, la photosynthèse ne peut se faire sans la fixation du dioxyde de carbone, entre autre.
De plus, le cachalot est réputé pour faire caca à la surface, ben oui, il ne faudrait pas salir sa maison ! Hum... Et il se trouve que c'est à la surface que le phytoplancton est le plus important, et à la surface que la dissolution de l'air se fait le plus, normal, puisque le brassage eau/air permet ce phénomène !
Et pourtant, le cachalot est aujourd'hui menacé en raison d'une pêche industrielle pour son
blanc [
le spermaceti], pour l'ambre gris contenu dans ses intestins et utilisés par l'industrie cosmétique [
parfums]. En effet, avant la lancée de la pêche industrielle, les cachalots étaient dix fois plus nombreux qu'aujourd'hui [
calcul rapide... ils éliminaient ainsi 2 millions de tonnes de CO2 par an !]
Depuis 1986, la chasse à la baleine est interdite et la convention CITES en interdit la commercialisation. Cependant, le Japon, la Norvège et l'Islande, par leurs objections, ont le droit de pécher ces grands cétacés, et les commercialisent illégalement. La saison de la baleine a d'ailleurs commencé aujourd'hui en Icelande.
Sans ces pêches, on estime que les cachalots seraient au nombre de 120 000 aujourd'hui, rien que dans l'océan Antarctique.
Un dernier rapport a blanchi définitivement les scientifiques britanniques du GIEC, quant à la polémique qui s'était abattue sur eux, peu de temps avant Copenhague, selon laquelle ils auraient modifié des données afin d'aggraver la situation concernant les changements climatiques globaux que nous connaissons actuellement.
