Un petit grand moment que je n'ai pas écrit sur ce blog et quoi de mieux pour se faire de parler un peu de Noël, son folklore, son esprit de fête et son sapin. Parce que c'est exactement de ce dernier que nous allons parler à travers cet article. Rassurez vous, je ne vais pas vous raconter la vie du sapin à travers les âges mais se concentrer sur le sapin que nous voulons globalement tous chaque année dans notre salon (ou autre part, après, chacun son truc), à savoir l'incontournable sapin de Noël.
Oui mais alors, artificiel ou naturel?
Vous imaginez bien que si j'en parle, ce n'est pas pour vous vanter les mérites du sapin artificiel bien que j'y songeais encore il y a quelques jours encore (du coup, je reste fidèle à la tradition et tant pis si mon chat joue à Tarzan dedans). Alors oui, reprenons, un sapin artificiel se garde plusieurs années bien que la moyenne nationale reste de trois ans en moyenne (qui ne s'est pas prit la tête pour ranger un sapin artificiel après les fêtes, contraint de le bourrer dans un coin d'une armoire) mais, malgré son côté pratique (pas d'épines au sol et grain de place), sa fabrication reste très néfaste pour la planète et ça, à un bon nombre de niveaux.
Je ne vous apprend rien si je vous dit qu'il est fabriqué exclusivement en matière plastique (PVC), utilisant donc du pétrole et si vous êtes observateur, vous pourrez lire sur les cartons d'emballages leurs provenances, à savoir généralement, la Chine. Rien que dans cette phrase, entre le pétrole, le carton et le pays exportateur, vous avez de quoi étrangler plus d'un défenseur de l'environnement.
Oui mais alors, artificiel ou naturel?
Vous imaginez bien que si j'en parle, ce n'est pas pour vous vanter les mérites du sapin artificiel bien que j'y songeais encore il y a quelques jours encore (du coup, je reste fidèle à la tradition et tant pis si mon chat joue à Tarzan dedans). Alors oui, reprenons, un sapin artificiel se garde plusieurs années bien que la moyenne nationale reste de trois ans en moyenne (qui ne s'est pas prit la tête pour ranger un sapin artificiel après les fêtes, contraint de le bourrer dans un coin d'une armoire) mais, malgré son côté pratique (pas d'épines au sol et grain de place), sa fabrication reste très néfaste pour la planète et ça, à un bon nombre de niveaux.
Je ne vous apprend rien si je vous dit qu'il est fabriqué exclusivement en matière plastique (PVC), utilisant donc du pétrole et si vous êtes observateur, vous pourrez lire sur les cartons d'emballages leurs provenances, à savoir généralement, la Chine. Rien que dans cette phrase, entre le pétrole, le carton et le pays exportateur, vous avez de quoi étrangler plus d'un défenseur de l'environnement.
Voilà un petit schéma assez synthétique trouvé sur internet (étude réalisée par l'organisme Ellipsos en Février 2009) qui représente la vie d'un sapin artificiel de sa sortie d'usine à notre décision de jeter ce dernier. Inutile d'épiloguer sur ce qu'on peut lire, le schéma se suffit à lui même pour comprendre qu'un sapin artificiel a un impact non négligeable sur le changement climatique. Si vous voulez quelques chiffres, de sa production à nos foyers, un sapin artificiel génère pas loin de 8kg de CO2 contre 3,2kg pour un sapin naturel. C'est à peu près l'équivalent de la quantité que rejette une voiture au terme de 50km (en fait c'est 53,33 d'après ma calculatrice mais restons simple et je me suis basé sur un rejet théorique, chaque voiture ne rejète évidemment pas la même quantité selon les modèles et les marques). Vu comme ça, votre sapin artificiel ne semble plus si festif que ça pour Mère Nature nan? A noter également, si par malheur, ce dernier prenait feu (que je ne souhaite à personne évidemment), étant non dégradable, il émanera de très nocives vapeurs toxiques très dangereuses pour nos voies respiratoires et pour l'environnement tout court. Je ne pense pas vous avoir apprit grand chose évidemment, tout le monde sait qu'un sapin en plastique n'a rien de bon pour la planète mais on continue à en produire et à en acheter parce que c'est un peu comme la cigarette, on sait que c'est très mauvais pour la santé mais on ne s'arrête pas pour autant.
Si vous avez un petit côté écologique en vous, favorisez le sapin naturel avec, certes, ses défauts mais aussi ses bienfaits. Avant de vous parler un peu du sapin naturel, je vais désormais retirer de vos esprits sceptiques le fait qu'un sapin vendu tout au long du mois de décembre pour Noël provient exclusivement et seulement exclusivement dans des pépinières spécialement conçues pour cette période de l'année. Ce qui veut donc dire qu'aucun sapin n'a été extrait d'une forêt sauvage, tous sont issus de pépinières européennes qui, sont aussi soumis à des rejets en CO2 lors des exportations mais nettement moins qu'un sapin artificiel étant donné que chaque pays européen se repose le plus possible sur leurs producteurs nationaux pour en limiter les coûts de transports et les taxes associées.
Restons justement dans les pépinières car il faut savoir qu'un jeune sapin, lors de sa croissance, demande beaucoup plus de CO2 qu'un sapin en fin de croissance pour se développer. Les pépinières deviennent donc de vrais poumons toute l'année, rejetant autant d'oxygène que de CO2 (un petit rappel pour celles et ceux qui ont un petit trou de mémoire ou qui n'ont pas écouté son professeur de SVT ) dans l'atmosphère. Concernant le sapin en lui même, celui ci est entièrement biodégradable et réutilisable (en copeaux de bois ou en engrais), ne polluant donc en aucun cas les sols et les nappes phréatiques. A ce propos, au lieu d'aller le déposer dans une forêt, dans un parc ou la plupart du temps, sur le trottoir, n'hésitez pas à contacter votre mairie qui elle, vous dira où le déposer voir même, vous proposer de le récupérer lors de ramassages spéciaux comme l'organise chaque année la mairie de Paris (A voir ICI pour les lieux de dépôts pour cette année 2010)
Alors oui, un sapin naturel perd ses épines, c'est chiant à transporter et à s'en débarrasser après les fêtes mais au delà de donner un véritable esprit de Noël, au delà du fait que ça sent quand même sacrément bon, c'est surtout un geste certain pour l'environnement. Ce geste à un prix vu qu'il faut en acheter de nouveau un chaque année mais l'artificiel est aussi cher voir plus cher suivant les dimensions et n'ont pas une durée de vie très longue non plus si on est méticuleux ou non. Et puis je vais vous dire, si cette histoire d'épines reste la seule barrière pour passer de l'artificiel au naturel, optez pour un sapin Nordman. Il est un peu plus coûteux qu'un épicéa mais il ne perd quasiment pas ses épines (je peux vous le certifier puisque j'en prend un chaque année), il reste nettement plus longtemps vert et vigoureux contrairement à son cousin l'épicéa et ses épines ne piquent pas. Que des avantages donc à adopter une petite touche de nature dans votre salon (ou toujours à l'endroit où vous l'aurez placé, je ne veux pas vous influencer non plus) en laissant le sapin artificiel à celles et ceux qui n'ont décidément pas la main verte et l'esprit écologique.
Si vous avez un petit côté écologique en vous, favorisez le sapin naturel avec, certes, ses défauts mais aussi ses bienfaits. Avant de vous parler un peu du sapin naturel, je vais désormais retirer de vos esprits sceptiques le fait qu'un sapin vendu tout au long du mois de décembre pour Noël provient exclusivement et seulement exclusivement dans des pépinières spécialement conçues pour cette période de l'année. Ce qui veut donc dire qu'aucun sapin n'a été extrait d'une forêt sauvage, tous sont issus de pépinières européennes qui, sont aussi soumis à des rejets en CO2 lors des exportations mais nettement moins qu'un sapin artificiel étant donné que chaque pays européen se repose le plus possible sur leurs producteurs nationaux pour en limiter les coûts de transports et les taxes associées.
Restons justement dans les pépinières car il faut savoir qu'un jeune sapin, lors de sa croissance, demande beaucoup plus de CO2 qu'un sapin en fin de croissance pour se développer. Les pépinières deviennent donc de vrais poumons toute l'année, rejetant autant d'oxygène que de CO2 (un petit rappel pour celles et ceux qui ont un petit trou de mémoire ou qui n'ont pas écouté son professeur de SVT ) dans l'atmosphère. Concernant le sapin en lui même, celui ci est entièrement biodégradable et réutilisable (en copeaux de bois ou en engrais), ne polluant donc en aucun cas les sols et les nappes phréatiques. A ce propos, au lieu d'aller le déposer dans une forêt, dans un parc ou la plupart du temps, sur le trottoir, n'hésitez pas à contacter votre mairie qui elle, vous dira où le déposer voir même, vous proposer de le récupérer lors de ramassages spéciaux comme l'organise chaque année la mairie de Paris (A voir ICI pour les lieux de dépôts pour cette année 2010)
Alors oui, un sapin naturel perd ses épines, c'est chiant à transporter et à s'en débarrasser après les fêtes mais au delà de donner un véritable esprit de Noël, au delà du fait que ça sent quand même sacrément bon, c'est surtout un geste certain pour l'environnement. Ce geste à un prix vu qu'il faut en acheter de nouveau un chaque année mais l'artificiel est aussi cher voir plus cher suivant les dimensions et n'ont pas une durée de vie très longue non plus si on est méticuleux ou non. Et puis je vais vous dire, si cette histoire d'épines reste la seule barrière pour passer de l'artificiel au naturel, optez pour un sapin Nordman. Il est un peu plus coûteux qu'un épicéa mais il ne perd quasiment pas ses épines (je peux vous le certifier puisque j'en prend un chaque année), il reste nettement plus longtemps vert et vigoureux contrairement à son cousin l'épicéa et ses épines ne piquent pas. Que des avantages donc à adopter une petite touche de nature dans votre salon (ou toujours à l'endroit où vous l'aurez placé, je ne veux pas vous influencer non plus) en laissant le sapin artificiel à celles et ceux qui n'ont décidément pas la main verte et l'esprit écologique.
Hayron